« Demain, peut-être que ça n’existe même pas. Demain ça existe si tu aimes. Voilà. Demain ça existe si tu aimes. T’es un poète… un poète au soleil ouais… fais attention quand la nuit va tomber va, tu vas écrire des tragédies… »
« Il y a quelque chose comme se côtoyer. Nous nous côtoyons. C’est la possibilité de la douceur. Nous avons trouvé une place comme ça.»
« On se retrouve avec soi seulement, qu’on a fabriqué avec le temps, qui a fondu. »
« Il faudra bien que la mélancolie s’arrête, un jour ou l’autre. Il faudrait que la mélancolie s’arrête. Je dois réfléchir à ça, trouver s’il y a de la joie encore. »
« La traversée du silence je ne sais pas bien comment ça se raconte. Pardon, il y a eu une baisse de lumière là ? »
« C’est insupportable la peur quand ça arrache quelque chose de soi. Et j’ai fini par perdre la vue. »
« Faire un enfant c’est rester. La douleur ce n’est pas d’enfanter, c’est de ne pas pouvoir partir, en réalité. C’est ça. C’est rester. C’est ça la douleur. Ma mère a dit ça, au bord de la Manche. Et puis elle est partie. De toute façon tout le monde finit toujours par partir. »
« – Pourquoi est-ce que tu m’obliges à vivre ? – Je ne t’oblige pas à vivre je t’aime. »
« Les gens fabriquent des histoires, c’est n’importe quoi. Les gens inventent des légendes. Ils se font mousser avec les histoires des autres. Mais il faut aller voir.»
« Fais autre chose. Le temps est passé, c’est à toi maintenant. Trouve le lieu. Trouve-le. »
«Tu ne veux pas savoir ? Comment les gens disparaissent. Comment les gens apparaissent. »
« Raconte. Profites-en, tu es vivant. Il y a des gens qui disent c’est plus facile de faire parler les vivants. Non ? »
« Pourquoi on n’a pas disparu, c’est une question de temps ça, tu sais. Vous êtes bizarre avec votre argent. Vous croyez que ça vous permet n’importe quoi. »