L’Adn est une encyclopédie invisible.
Plan de construction de tous les êtres vivants, elle contient l’information qui fait de nous ce que nous sommes.
Mais comment l’encyclopédie Sapiens, la nôtre, est-elle devenue ce qu’elle est ? Comment la lire, le décoder, l’interpréter ?
Nous portons en nous à la fois notre propre livre et les livres de nos ancêtres.
En apprenant à les lire nous pouvons tenter d’éclairer notre passé, et, peut-être, d’envisager différemment notre avenir.
Parce que la lumière que peut émettre l’Adn nous permet de le déchiffrer, de comprendre ce qu’il fait de nous, Svante Pääbo – Prix Nobel de médecine en 2022 – a choisi dans les années 90 de se lancer dans une quête folle : déchiffrer l’Adn de nos plus proches aïeux, les Néandertalien.ne.s, pour le comparer avec le nôtre et tenter de comprendre comment notre espèce est apparue, à quel moment dans l’Histoire, et par quels mécanismes.
Trente ans après, ses découvertes et celles de son équipe nous parlent de la place qui est la nôtre dans le monde que nous habitons et qui nous abrite. Elles nous disent que nous nous inscrivons dans une longue continuité faite de croisements, de mélanges, de rencontres, de liens et de ruptures. Que le vivant fait son chemin jusqu’à nous, traversant des épisodes sombres et douloureux, et qu’il se poursuivra au-delà de nous.
L’histoire des sciences est une histoire de révolutions successives, bouleversant nos existences, faites par des femmes et des hommes en quête d’une vérité, d’une façon de faire monde comme le dit le philosophe Nelson Goodman.
Qui sont-ils ? Comment leur intimité influe-t-elle sur leurs recherches ? De quoi sont faites leurs histoires ? Et surtout, qu’est-ce qui les pousse à chercher ?
Neandertal met en scène des scientifiques qui se lancent dans une tentative de réécriture de l’Histoire des origines de l’Homme en déchiffrant des fragments d’Adn ancien.
Vie et recherche se mêlent, se heurtent et s’alimentent et leurs différentes découvertes, arrachées à la solitude des laboratoires, font voler en éclat toutes les formes d’idées de pureté raciale ou ethnique.
« Il est difficile de dire la vérité, car il n’y en a qu’une, mais elle est vivante, et a pour conséquent un visage changeant »
Franz Kafka
Production
Compagnie Lieux-Dits
Coproduction
Théâtre Dijon Bourgogne – Centre dramatique national, Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Bretagne, Comédie – Centre dramatique national de Reims, Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis, Théâtre-Sénart – Scène nationale, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Comédie de Genève, MAIF Social Club, Festival d’Avignon, Le Canal – Théâtre du pays de Redon – Scène conventionnée d’intérêt national art et création pour le théâtre, Théâtre d’Arles, Malakoff Scène nationale, MC93 Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, Le Gallia Théâtre – Scène conventionnée d’intérêt national art et création de Saintes, Théâtre de Choisy-le-Roi – Scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la diversité linguistique
Avec le soutien de la DGCA – ministère de la Culture, de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium (Paris), du CNDC – Théâtre Ouvert
Action financée par la Région Ile-de-France et par le Département du Val-de-Marne
La compagnie Lieux-Dits est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France
Conseil scientifique
Evelyne Heyer et Sophie Lafosse (éco-anthropologie, Musée de l’Homme), Cyrille Le Forestier (archéo-anthropologie, INRAP), Julie Birgel (CAGT)
Librement inspiré de :
Néandertal, à la recherche des génomes perdus de Svante Pääbo, éditions Les liens qui libèrent
Rosalind Franklin, la Dark lady de l’Adn de Brenda Maddox, édition Des femmes-Antoinette Fouque
Les fossoyeuses de Taina Tervonen, édition Marchialy