Archives [titre provisoire]

Création printemps 2027
Texte et mise en scène
David Geselson
Interprétation (en cours)
David Geselson, et cinq autres interprètes
Assistanat à la mise en scène
Sophie Bricaire
Scénographie
Andréa Baglione
Lumière
Jérémie Papin
Vidéo
Jérémie Scheidler
Création sonore
Loïc Le Roux
Costumes
Benjamin Moreau
Collaboration dramaturgique
Quentin Rioual
Direction de production, diffusion
Noura Sairour
Administration des productions et des tournées
Laëtitia Fabaron
Production
Compagnie Lieux-Dits
Coproduction (en cours)
Théâtre-Sénart – Scène nationale, Théâtre des Quartiers d’Ivry -Centre dramatique national du Val-de-Marne, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
La compagnie Lieux-Dits est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France, et par le département du Val-de-Marne au titre de l’aide au développement.
Un homme seul dans un centre d’archives.
Sa famille s’est exilée pour fuir la guerre, ou quelque chose qui s’en approche.
Il est resté avec l’espoir de sauver ce qu’il semble indispensable de conserver.
Il écoute chaque jour la voix d’une mère et de sa fille au Moyen-Orient, qui survivent, sous les bombes.
Il écoute la voix de son enfant à lui, qu’il a enregistrée, avant son départ.
Il écoute Les archives du coeur, l’oeuvre d’un artiste qui a collecté le son des battements de coeur à travers le monde. Il classe les cartes du monde et les récits de guerre, il archive les espoirs de paix et les histoires de fin du monde racontées dans l’Ancien Testament, il organise l’histoire des révolutions scientifiques du XXème siècle et écoute les chefs-d’oeuvre de la musique du XVIIIème.
Jusqu’au moment où l’on vient prendre sa place, et choisir à sa place, ce que, dans le nouveau monde, on gardera, ou que l’on effacera.
Et puis un jour, les deux enfants, son fils, et la jeune fille du Moyen-Orient, se rencontreront, dans le monde que les adultes leur auront laissé.
Qu’auront-ils à nous dire de l’avenir qu’ils espèrent ? Du présent dont ils auront hérité ?
Archives (titre provisoire) sera une rêverie, une mise en forme fragmentaire, musicale, dansée, filmée. Que choisissons-nous collectivement de sauvegarder face aux dangers qui nous guettent ?
Notre mémoire commune, celle de l’humanité, est archivée à travers le monde. Collectivement, nous laissons des traces pour les générations suivantes. Que feront-elles de leurs héritages ? Qu’auront-elles à nous en dire ?
Dans un monde en crise, la mémoire est une arme.
La protéger nous suffira-t-il pour construire un monde en paix ?